Comme toujours lorsque je veux avancer. Les livres sont là. Aprés Marie de Hennezel avec " la mort intime" et " mourir les yeux ouverts", j'ai dévoré Elisabeth Kubler Ross " la mort est un nouveau soleil".
Parce que. Parce que . En fait sur mon chemin de guérison , il me semblait m'être familiarisé avec la mort. Que nenni. J'avais continué à la cacher bien loin de ma vue. Comme il est bon ton dans notre société de le faire. La mort est si bien institutionnalisé dans les hopitaux, les maisons de retraite. Une relégation pour ne pas faire tache dans ce monde de jeunesse, beauté et gloire..
Lorsque la mort arrive, on la cache même à celui et celle qui va la rencontrer. Je pense à ma mère et au silence de sa famille et des médecins qui ont entouré son stade terminal de cancer . Je suis en colère. .Comment peut on empêcher une personne en fin de vie de saisir les dernières opportunités à sa portée de dire, de faire..
C'est inhumain. D'autant que pour ceux qui restent le poids du mensonge, de n'avoir par reçu geste ou message d'adieu se porte à vie.
Enfin j'ai jamais été aussi calme en lisant , en réfléchissant à tout cela. Ben oui ! Avant je croyais que ça allait me faire mourir d'en parler ou de s'en approcher. Le départ Jeudi de ma belle mère, me rend profondément triste . Elle m'offre l’occasion de comprendre ce que je peux faire sur cette terre investis des leurs legs d'amour et de passions.
Je sais ça fait Pomme qui a fumé la moquette. Et bien non brave gens, sans rien du tout , j'écris...sauf un petit Ricoré.
Cela n'en finira donc jamais... Je disais hier à la psy, que ce chemin de guérison m'avait réservé de belles claques, j'ai conscience que c'était le prix à payer pour laisser tomber toutes les écorces. Apprendre le détachement et l'importance de l'instant présent. Mais que parfois la leçon est lourde.
