dimanche 23 juillet 2017
Les chimios de l'été
J'avance cure après cure de chimio. Je me déleste de plus en plus. Par Dieu c'est la grande année du détachement. Marcher à côté de la faucheuse aide à ce lâcher prise. Pardi, regarder la mort en face ne me fera pas mourir plus vite. Par contre c'est libérateur. Je ne compte plus les calories, ni les euros. Je prends tout ce qui passe à ma portée. Je me délecte d'une lune pleine. Du premier chant des oiseaux, de la carte postale d'une amie, de ma première courgette jaune. Je suis en joie dans les belles relations, justes, magiques avec mes enfants, avec mes amies, avec ma famille. J'ai enlevé patiemment presque toutes les carapaces, les apparences qui ne trompaient plus que mOahh. Plus le temps des balivernes. Mon précieux c'est le temps. Mon précieux c'est l'instant. Celui que je passe à vous donner des nouvelles de cette contrée lointaine où je navigue sans boussole depuis de longs mois. Si vous savez où est le phare..suis preneuse. Quoique je sens que je m'en rapproche de plus en plus.
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