Délier

Hier, j'ai filé dans la forêt. Envie de voir Armand, un vieux chène rescapé de la tempête. Un petit jeune de 350 ans..Lui demander de l'énergie et de la force. J'ai foulé la neige en criant, pleurant sur le chemin..à l'aller.

Pour le retour, j'étais centrée sur le fait que j'avais perdu mon appareil photo !.Vacuité des pensées. La séance de trame avec Isabelle l'aprés midi m'a permit de poser mes valises. Pourquoi cela me faisait il si mal ? Quelle resonnance cela avait il dans mon histoire ?. A bien y reflechir je me suis sentie mise au placard. L'égo et l'orgueil ont fait le reste en tirant à boulets rouges sur mes tripes et mon coeur. Ce matin, je me suis dis..c'est toi qui t'y met ma belle dans  ton placard. Qui y place des objets de torture digne du moyen âge...Et si je tentais d'arrêter de me faire mal ainsi.
 Merci aux supers copines. Elles m'ont donné des clés ou des coups de canifs. La palme a dame Marie Pierre qui me disait qu'il l'aimait, que j'avais laissé la place libre si longtemps. C'est vrai que j'avais envie d'entendre, "il t'aime encore, il va revenir et blablablabla". Mais en fait  j'étouffais avec lui et j'ai tout fait pour qu'il parte. Maintenant je dois apprendre cette nouvelle liberté même si je pense que je l'aime encore. Tu avais raison Marie Pierre. Toi Monique, tu m'as dit, qu'il serait toujours présent car on n'arrête pas une relation aussi longue, mais autrement. Arlette, m'a raconté son départ d'un mal mari, seule avec sa fille sous le bras. Cette énergie de quitter qu'il me faut trouver aujourd'hui pour redevenir une femme libre de sa vie. Moi je vous le confirme une femme libérée c'est pas si facile !!. Mais si je suis si calme aprés la tempête..c'est aussi parce qu'il vient manger tout à l'heure...