Au déla de la profonde tristesse qui m'habitait... |
C'est ainsi que l'on nomme , celles que le destin a frappées dans l'emblème même de leur féminité...
S'interroger sur la féminité meurtrie..Il n'est pas de reconstruction, de réparation possible sans un travail sur soi en parrallèle avec l'épreuve de la chair. Pas de guérison physique sans guérison psychique, sans une réconciliation symbolique avec le désir et la certitude d'être toujours une femme. La "plaie psychique" a droit à sa cicatrisation, elle aussi , tout autant que le corps. Un droit qui peut devenir récompense, cadeau, lorsqu'il est respecté, par tous dans ce qu'il a de plus fondamental.
Ce livre, suggérent aux patientes qui expérimentent si cruellement ce qu'elles ressentent comme une défiguration de saisir cette opportunité de la mutilation et de l'éventualité d'une réparation, pour replacer ce handicap dans un parcours de vie, une singularité qui donne du sens, de s'en servir tel un tremplin pour aller de l'avant, recréer du vivant et , puisque l'étape du reconstruire suppose déjà que la mort a été vaincue, de faire de cette "non mort" une affirmation de soi, et pourquoi pas une fierté...." Noélle Chatelet.
Super Sylvie a posé un extrait de livre sur la table de la bibliothéque de ce matin comme une belle réponse à mon message de ce matin.
Extrait du livre " Aprés le cancer du sein...un féminin à reconstruire". Elise Ricadat et Lydia Taîeb.
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