Je gère

Ce matin je suis allée travailler. Je travaille depuis un an sur l'organisation d'une grande manifestation qui se déroulera sur 10 jours. Elle va se dérouler du 30 mai au 10 juin. Ma hantise était de ne pas pouvoir y participer ou du moins bien diminuée, en rasant mes cheveux et les murs.

Mais là tout semble se dérouler à merveilles.

J'ai rendez vous avec l'oncologue ( traduction :the professionnel spécialistes des chimiothérapies) le 29 mai, la secrétaire m'a proposée la première chimio le 31 mai ( tas vu comme je parle grave maintenant avec des raccourcis, on voit que cela fait deux mois que je navigue dans cette eau trouble..).

Reine Pomme qui assure comme une bête

Et là, et là je me suis épatée, j'ai osé lever la tête, et dire, "ce n'est pas possible avant le 12 juin", sans  autre explication. Et ça a marché !
La trouille tombe en pluie et pensées sérieusement culpabilisantes. J'ai pris un risque ou pas ?
Yo, on n'est pas aux pièces, une semaine de plus, une semaine de moins.. Et comme dit  Guy, vaut mieux prendre plein d'énergie, avant la nouvelle étape, surtout celle du fer rouge !.
J'ai le sentiment d'avoir un beau sursis, une parenthèse enchantée, sans chapeau et avec pleins de  frites croquantes et de la  moutarde qui m'aille.
Trop bien comme perspectives !!

Et puis je sens que j'ai passé une étape psychologique dans mon travail, avant quand je me retrouvais face à quelqu'un de nouveu qui savait  j'avais les boules. Ce matin, une collègue me dit " bonjour, tu vas bien , surtout toi en ce moment ". Alors là, je gère à donf " j'ai répondu "très bien, où se déroule la réunion"..et aprés super pro et super contente d'être dans l'action, en projet.
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