Je suis en colère, en hargne, en rage.
Envie d’hurler, de taper, taper, encore taper ,d’envoyer des coups de tatane.
Envie d’hurler, de taper, taper, encore taper ,d’envoyer des coups de tatane.
C’est une colère qui revient le soir, elle attend patiemment
le coucher de soleil, pour sauter sur sa proie. Quand le jour revient j’avance
en plein soleil mais je me rends compte qu’elle est toujours là tapie au fond
de moi. Elle me traverse de son attente lancinante, malmène mes tripes. Alors
de plein jour, je trace, serre les dents et ravale mes larmes.
Le soir elle me submerge parfois.
Le soir elle me submerge parfois.
C’est une colère de titane, de géante "borgne du néné.". ( c'est pas de moi mais j'adore..)
Comment accepter, qu’en deux mois, j’ai accepté l’inacceptable..
7 mars , il y a 2 mois j’apprenais que je portais en mon
corps un cancer, le 23 avril on me coupait un sein, le 10 mai on me disait que
c’était grave et que je devais passer par d’autres étapes qui me ferait jour
après jour perdre un peu plus de ma féminité, perdre un peu plus de mes
capacités.
Je devrais apprendre à me cacher, cacher mon corps, cacher ma honte, cacher car je suis ainsi.
La honte me renvoie tellement à d’autres histoires de ma vie.
Je devrais apprendre à me cacher, cacher mon corps, cacher ma honte, cacher car je suis ainsi.
La honte me renvoie tellement à d’autres histoires de ma vie.
Et puis cette culpabilisation de se savoir responsable, car
mon corps, je l’ai souvent oublié, maltraité dans des excès, dans une
agressivité à vivre trop rapidement en ayant si souvent laissé en jachère mon
envie de créer.
Et surtout dans mon vivre à coté en oubliant ceux qui
m’aiment.
Une égobèse des plus puissantes, une "moi je" de l’apparachichi.
J’ai une grosse colère, l’écrire et osez le poster, me calme
un peu, c’est pour cela que j’ai crée ce blog.
Peur de la lecture mais je trace et laisse des traces .
Ainsi soit il ..
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire