En vrille

Me suis laissée submergée la nuit de Mercredi. Explosion en plein vol. Une hyène.Une tigresse. Une loque. Et il est revenu hier. J'ai sentis que je pouvais menacer, jouer de ma douleur . Mais même si il me dit qu'il a encore des sentiments pour moi. Il a aussi une copine. Je dois le laisser partir. Je dois le laisser choisir.
Quelle est cette nouvelle couche que je dois enlever ?Que je dois arracher millimètre par millimètre.?
C'est la femme maternante, la celle qui croyait que son homme était sa chose, et que rien ne pourrait changer, il serait toujours dépendant d'elle de son bon vouloir.
Cette femme là n'existe plus en moi, du moins dans mes pensées. Il me faut passer à l'acte. Le laisser partir.La laisser partir. Aimer c'est cela. Je reconnais que c'est bien plus facile à dire qu'à faire. Mais le cap doit se passer.
Arrêter de lui ouvrir mes bras pour l'attacher. Ouvrir mes bras pour le laisser s'envoler. Pomme,   il est temps d'être vraiment cette femme libre que tu revendiques depuis tant d' années !. Et puis me faire aider, j'ai rendez vous avec Elisabeth super femme médecin, tout à l'heure. Pour  arrêter de partir en vrille, je vais prendre quelques  bequilles médicamenteuses.
D'ailleurs ce n'est pas grave qu'il retourne voir cette femme, elle est cul de jatte, grosse, avec une grosse verrue et des poils noirs sur la joue. Non mais...